Coup de Pouce Militant 2020
Projet porté par : Nathalie Sosso Jacomet, Coopérative Biocoop, PFSE
Pour : Musée Intercommunal d’Art Ouvert et Urbain en Cévennes
Orientation : Lutte contre la précarité et l'exclusion
Coup de pouce souhaité
Soutien de 1 500€ pour constituer le stock de bombes de peinture du Musée Intercommunal d’Art Ouvert et Urbain en Cévennes pour l’année (fin 2020- fin 2021) afin de réaliser des fresques à ciel ouvert accessibles à tous dans la ville de Bessèges.
Toutes les bombes de peintures vides seront reprises pour être recyclées par la déchetterie de Bessèges agréée par ECO DDS pour le recyclage des bombes de peintures usagées.
Contexte et naissance du projet
Bessèges est une ville des Cévennes gardoise, économiquement sinistrée et désertifiée depuis le départ des industries et l’arrêt de l’activité minière (charbon). De son passé ouvrier, la ville a hérité de tout son bâti industriel et urbain qui constitue un terrain de jeu formidable pour les artistes urbains.
Nathalie est présidente du MI.A.O.U., association culturelle créée en 2019 qui a pour objectif de participer à la revitalisation de Bessèges par le Street Art. L’association trouve, pour les artistes, des lieux d’expression dans un environnement atypique, finance en partie les frais engagés (peinture, repas, hébergement) et permet ainsi d’avoir une exposition d’œuvres uniques en plein air, gratuite pour tous, accessible au plus grand nombre.
Description du projet
Le MI.A.O.U. a pour vocation de faire venir des street artistes à Bessèges pour constituer à travers la ville un circuit d’art urbain, à ciel ouvert, librement accessible, entièrement gratuit, permettant un accès à la culture partout et pour tous. L’art urbain va au-devant des gens et permet surtout de toucher des personnes qui n’entreraient pas dans un musée ou dans une galerie d’art.
Ce projet participe à la revitalisation de la ville de Bessèges qui fût un temps la 3ème ville du Gard après Nîmes et Alès. Il s'agit de donner accès à la culture la plus vivante du moment à un public défavorisé (13 % de chômage à Bessèges contre 7.1 % en moyenne en France), et offrir à des jeunes artistes, pour la plupart locaux, un terrain d’expression privilégié.