Coup de Pouce Militant 2020
Projet porté par : Ermete TONDELLA, Biocoop Scarabée, GO
Pour : Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest
Orientation : Environnement
Coup de pouce souhaité
Soutien de 1 500€ pour mettre en page et imprimer la brochure "Des victimes de pesticides témoignent" du Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest. La brochure permet au travers de témoignages de victimes d'alerter le grand public sur le scandale des pesticides et de faire connaître l’association et ses missions lors d’événements tels que les salons bio, conférences, projections-débats…
Contexte et naissance du projet
Ermete est adhérent au Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest, association née en avril 2016 de la prise de conscience d’un groupe de citoyens suite à l’« affaire Triskalia » dans les Côtes d’Armor. Le but du collectif est de préserver environnement et santé avec pour objectifs d’accompagner les personnes malades vers la reconnaissance en maladie professionnelle, de protéger les riverains et de faire évoluer la réglementation.
Description du projet
La dernière version de la brochure (2018) est épuisée. Elle nécessite une mise à jour des contenus, une mise en page ainsi qu’une impression. Le collectif estime à 400 exemplaires son besoin pour couvrir environ 18 mois.
Extrait : « Chaque situation est particulière : pour beaucoup, la maladie est clairement diagnostiquée, comme les lymphomes et parkinson ; pour d’autres, ce sont des cancers atypiques, des symptômes tels que fatigue, douleurs corporelles… que les médecins peinent à identifier, voire à soigner. Les déprimes sont très fréquentes. Beaucoup s’entendent dire : « vous avez la maladie des agriculteurs ». Mais tous viennent vers le Collectif parce qu’ils considèrent que les pesticides qu’ils ont utilisés dans leur travail sont la cause de leur maladie. Pour nous, membres du Collectif qui les écoutons, qui les aidons à mettre en route une démarche de reconnaissance en maladie professionnelle, c'est la découverte de ce mélange de déni, de culpabilité, de révolte qui les animent. Avec eux, nous découvrons ce parcours du combattant qu’est la demande de reconnaissance en maladie professionnelle, quand il faut faire seul face à l’inertie, à la mauvaise volonté de la Mutualité Sociale Agricole… »